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Du savoir-débattre


Mexico 1968

Il y faut un sacré mélange de culot, de roublardise, de cynisme et d'ignorance crasse pour s'adresser à ceux-là mêmes à qui on a fait mine de lâcher des miettes tout en les gazant, matraquant ou enfermant le reste du temps pour finir par leur proposer benoîtement de débattre entre gentlemen, mais à toujours ses conditions (comme quoi, chassez le naturel...).
À l'image de cette affiche venue de l'automne tragique mexicain, nous ne dialoguerons jamais avec qui pointe un flingue en guise d'ultime argument.
Cette mascarade nous a même immanquablement évoqué la chanson de François Béranger, Aux bouffons (en concert, 1998), loin d'être sa meilleure ou sa plus poétique mais comme dit une amie "En matière de vulgarité, c'est pas nous qu'on a commencé".



À ceux qui hésitent : ne trouvez-vous pas quelque peu lassant qu'on nous fasse le coup de "C'est nous ou le fascisme"? Depuis une trentaine d'années au moins.
Et en souvenir de la visite de notre Jupiter de pacotille au Puy-en-Velay, un grand classique : le lancement improvisé du premier grand débat entre Nicolae Ceausescu et sa base roumaine. On souhaite à Macron un tribunal un peu plus bienveillant pour la suite.



Y'a pas de compte à rendre. Y'a que des comptes à régler. (12°5)

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